Les représentants de Las Terrenas refusent l’accord avec la Surintendance d’Électricité

Ils s’adressent au président Danilo Medina et demandent d’être reçus au Palais National

Les représentants de la communauté de Las Terrenas et la Surintendance de l’électricité ont cassé cet après-midi l’accord qu’ils avaient annoncé la semaine dernière pour résoudre le conflit qui a maintenu paralysé Las Terrenas et qui a tué trois personnes.

Les représentants des comités demandent au Président Danilo Medina d’intervenir et en même temps de les recevoir au Palais National pour trouver une solution définitive au coût élevé des tarifs de l’électricité.

Les comités qui représentent la communauté de Las Terrenas disent qu’ils se sentent floués par la Surintendance d’Électricité, car aujourd’hui, ils se sont rendus à Saint-Domingue pour signer un accord écrit qu’ils avaient obtenus verbalement avec l’entité et afin de cesser les manifestations violentes, mais cette dernière a présenté une proposition d’accord très différente à ce qui avait été accordé.

Les représentants des différentes entités de la vie sociale à Las Terrenas, ne s’estime pas responsables des événements qui pourraient se déclencher rapidement, parce qu’ils se sentent floués par la Surintendance d’Électricité, et par le Congrès national, qui après plusieurs convocations, les laissent partir les mains vides.

Antonio García, en représentation des 16 entités de Las Terrenas a déclaré: « L’accord qui nous est présenté aujourd’hui n’est pas celui qui a été convenu à Las Terrenas avec le surintendant d’électricité et encore moins ce que les gens veulent, si ce comité signe cet accord alors les habitants de Las Terrenas seront furieux contre nous et nous avons décidé d’honorer ces personnes ». Dans le même temps il a expliqué que, dans l’accord verbal il avait été question d’un processus de quatre mois pour être raccordé au réseau électrique national et maintenant sur le papier ils disent que cette période sera de six mois à deux ans, sans aucune date de début ou de fin de travail.

Ce que veut la population locale, c’est que le président Danilo Medina soit à l’écoute de sorte qu’il ait connaissance de tous les problèmes qui se posent et qu’elle paye l’électricité la plus chère du pays, entre 19 et 23 pesos par kilowatt, ce qui a conduit à la faillite de centaines d’entreprises ont dû cesser d’exister. « Monsieur le Président, les petites entreprises n’existent plus, elles ont fait faillite, cela fait plusieurs années que nous sommes à la recherche d’une solution, nous avons frappé à toutes les portes et nous sommes à court de ressources » , ont-ils souligné dans leur appel au Président de la République.

« Aujourd’hui, nous avons un regret, parce que nous avons des gens qui attendent une raison de plus pour relancer les émeutes à Las Terrenas », a déclaré José Abreu, représentant des détaillants, assurant par la même occasion que les représentants de la confraternité de pasteurs Las Terrenas, l’Union des Associations de Quartiers, les clubs de mères, les détaillants, les médecins, l’association des commerçants Las Terrenas, le président de l’Association des Avocats de Las Terrenas, investisseurs et les résidents italiens, français, américains, Directrice du Centre Éducatif, les citoyens et Ramon Antonio Brito des Transports Samaná, tout ce qu’ils souhaitent, c’est la paix.
Réunion cet après-midi au Centre sportif (Polideportivo) de Las Terrenas à 16h30

Localement aujourd’hui, les membres du Comité invitent la communauté étrangère à rejoindre le processus de lutte, en soutenant les processus pacifiques en cours pour que le président Danilo Medina intervienne directement puisque que les organismes étatiques n’ont pu répondre aux besoins immédiats et à moyen terme.

Les membres des communautés étrangères étaient représentées durant la visite à Saint-Domingue par Anne-Sophie Pauvert (France), Juan Vilella (USA), Nora Lis Cavuoto (Argentine) et Salvatore Napoli (Italie). Les étrangers qui sont disposés à participer doivent s’organiser de façon indépendante ou contacter directement Alex García ou Robinson Espino, ou à travers les représentants désignés précédemment.

Les membres du comité précisent, malgré les résultats indésirables du voyage d’hier, qu’ils continueront à travailler pour une solution pacifique au conflit et demander directement une réduction immédiate des coûts de l’électricité, car il est impossible que Las Terrenas reste le vilain petit canard dans le pays avec l’électricité la plus chère, mais souhaitent que tout avantage ou amélioration soit administré indépendamment de la Cia. Luz y Fuerza. L’interconnexion continue d’être une nécessité et le plus souhaitable à long terme, mais sans une solution sur le coût actuel il est impossible de s’engager vers une entente à long terme qui ne garantit pas une réduction des coûts. Le surintendant n’a pas pu offrir de garanties viables sur la réduction du coût de l’électricité. La commission pense que nous pourrions attendre quelque chose à long terme seulement et seulement si les niveaux de coûts actuels soient réduits à ceux de Sanchez et Samaná jusqu’à ce que ces interconnexions soient effectuées.

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