Pourquoi le Président Danilo ne répond pas ?

Faites « ce qui ne s’est jamais fait »* à Las Terrenas, baissez le prix de l’électricité jusqu’à la reconnexion

L’absence de solutions à court terme ternit le processus, après des années d’abus de Luz y Fuerza et le déni de justice par la Surintendance d’électricité il est difficile d’avoir confiance en elle. Au cours de discussions sur un accord pour arrêter la grève, le SIE n’a pas pu garantir un prix à la baisse sur du long terme, ni une réduction significative à long terme. Donc nous sommes allés voir le Président, en particulier parce que tout ce qui touche à la SIE est un chiffon de longues larmes imbibé de vulgaires et inexcusables refus de justice.

Las Terrenas n’a pas reçu les avantages de la subvention que bénéficie tout le reste du pays. Il n’est pas juste qu’après la crise aucune autorité n’a reconnu la validité de la revendication des protestants et n’a pas cherché la manière la plus viable pour réduire le coût de l’électricité immédiatement. Le manquer de respect à cette demande de baisse immédiate est une autre dénégation franche de justice pour la communauté.

Il est frustrant de vivre à quelques kilomètres de communautés qui paient moins de la moitié du kilowatt tandis que les résidents de Las Terrenas ont à avaler l’alimentation en énergie la plus chère du pays à la vue du monde entier. Dans les municipalités de Samaná et Sanchez le kilowatt est payé entre 4,4 et 8,2 pesos alors que dans Las Terrenas est payé entre 18 et 22 pesos. C’est fondamentalement injuste et une violation des droits de l’homme pour chaque résident de Las Terrenas.

Las Terrenas n’attend pas de miracles, juste l’attention après vingt longues années d’oppression par Luz y Fuerza et de rejet du gouvernement. Aucun parti traditionnel ni le président n’en est exempt. La goutte finale arriva quand Leonel Fernández a autorisé la franchise en 2011, malgré toutes les plaintes contre l’ingénieur Orsini BOSCH, mais Danilo Medina n’a pas fait mieux, ici même à Las Terrenas quand il a dit: « Je ne peux rien faire parce qu’il y a un contrat », un contrat violé à plusieurs reprises par la société, violations qui justifient la fin de la concession. Une telle déclaration est à la limite de l’immoral. Comment est-il possible que le président n’ait pas été informé de ces violations ? Pourquoi ne pas demander à réviser le contrat comme il l’a fait avec la Barrick Gold ?

Est-ce que les citoyens de Las Terrenas n’ont pas les mêmes droits que ceux à qui la justice est rendue ? Quelles enchevêtrements et blocages indécents empêchent Medina de faire « ce qui ne s’est jamais fait » à Las Terrenas ? Comment est-il possible que, en plus du Président, ni le sénateur, ni les députés, ni le gouverneur, ni le maire, ni les conseillers, ni le SIE, ni la Commission de l’énergie, personne ne semble être en mesure de mettre fin à cette question embarrassante, injuste, illégale et violant les droits de 25,000 résidents dominicains et étrangers ?

Prenez part aux marches, sans justice il n’y a pas de paix !

(*) Ce qui ne s’est jamais fait… vient de la campagne électorale de Danilo Medina : « Continuer, corriger, faire ce qui ne s’est jamais fait ».

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