Le 3 mars dernier, durant l’événement Las Terrenas Ciudad de Dios
, la population de Las Terrenas a reçu comme message inattendu le début imminent des travaux du Golf de Las Terrenas.
Le 18 mars dernier, l’ingénieur Maximino BRITO LAZALA, responsable du Fonds d’Investissement Privé pour le Développement de Las Terrenas, Président de la firme Investment Caribbean Realty Inc. et Co-Président de Century Global Caribbean Venture LLC, a reçu Sylvain MAUFRAIS pour une interview et offrir quelques éclaircissements sur le travail effectué à Las Terrenas avec le projet de Golf.
Interview avec l’Ingénieur Maximino Brito Lazala
Deuxième Partie
- Sylvain MAUFRAIS
- Quelles sont les priorités pour le développement d’un village touristique comme Las Terrenas ?
- Ing. Maximino BRITO LAZALA
- La première priorité est que nous devons mettre en place le Master Plan de Développement Touristique de Las Terrenas, à partir de toutes les études ayant été faites, de toutes les actions réalisées, en faisant une révision de la normative du tourisme et de l’environnement. Ce Master Plan devra s’appuyer sur un Plan Directeur.
C’est-à-dire qu’une fois le Master Plan effectué, et une fois que l’utilisation du sol de Las Terrenas aura été normalisée, il faut faire un gros investissement à la mairie municipale afin de mettre en place un grand département de planification urbaine, et dans le même temps, arriver à un consensus avec tous ceux qui habitent à Las Terrenas, à tous les niveaux, depuis les entrepreneurs du plus haut niveau jusqu’aux moyens et petits entrepreneurs, les hôteliers, les commerçants, le village en général, afin que dans ce consensus soit établi un modèle de développement qui puisse être approuvé par le Tourisme, l’Environnement, les Travaux Publics, INAPA, la Corporation d’Électricité et l’Office de Planification Urbain, pour qu’à partir du jour ou ce régime entrera en vigueur, tout ce qui sera fait le soit dans le respect de celui-ci.
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La première priorité est que nous devons mettre en place le Master Plan de Développement Touristique de Las Terrenas
Cela va nous permettre d’avoir une image publique nationale et mondiale d’un village ordonné, où les investissements seront garantis car il n’y aura pas de chaos ni de désordre.
Le modèle environnemental qu’il faut développer pour préserver sera clairement établi.
Toute la partie de la circulation sera clairement établie.
La partie de la plage sera clairement établie.
Par exemple, il existe ici un problème très sérieux concernant les eaux usées.
Pourquoi ce problème ? Normalement, et je suis ingénieur civil de profession, lorsque le système des égouts et sanitaire d’un village est réalisé, on prend en compte la population présente et les prévisions de la population qui sera présente dans quinze, vingt ans. Mais que se passe-t-il dans un lieu comme Las Terrenas ? A Las Terrenas nous pouvons estimer, que lorsque ce système de centrale de traitement et ce système de drainage sanitaire ont été effectués, il y avait dix-huit ou dix-sept mille habitants, et dire que dans vingt ans ils seront trente-cinq mille ou trente mille.
Mais que se passe-t-il ? Comme il s’agit d’un village touristique, où souvent il est difficile de trouver une chambre et où une certaine quantité de population vient de l’extérieur, cette quantité, ajoutée à la population d’ici, en plus de ceux qui travaillent ici depuis un autre endroit, et les touristes qui nous visitent, dépasse la limite de cette conception. Je pense donc qu’une des premières choses à faire est de mettre en place un système sanitaire projeté à cinquante ans, avec un émetteur ayant la capacité suffisante pour pouvoir continuer à annexer des centrales de traitement à vau-l’eau du système en le sortant du village, parce que actuellement la situation est un peu délicate, puisque la centrale de traitement est très proche des lieux et commerces touristiques.
C’est donc une des priorités.
Quel est le problème dans tout cela ?
Le problème est de savoir qui paie cet investissement. Il faut créer une prise de conscience dont nous allons donner un exemple fondamental : lorsque l’on fait un projet, il ne suffit pas d’investir dans le périmètre du projet. Si tu viens construire un hôtel de cinq-cents ou mille chambres, il ne faut pas penser qu’il suffit d’investir dans la construction de ces cinq-cents ou mille chambres, il faut investir dans tout l’environnement, dans le village.
C’est ce que nous devons faire.
Deuxièmement, après qu’il y ait un Master Plan et un Plan Directeur qui exécute cela en toute équité, sans démagogie, de manière ordonnée, avec une participation consciente, il faut résoudre le problème de l’électricité.
Il y a un conflit qu’il faut résoudre.
Les droits du citoyen Jacques Dartout doivent être respectés, les droits de son associé d’origine José Orsini doivent aussi être respectés. Je pense que s’ils ont essayé de dirimer leurs différends aux tribunaux et n’y sont pas parvenu, la meilleure chose à faire est de générer un investissement afin de transformer cette entreprise en une coopérative électrique, qui serait propriété de tous les consommateurs, comme dans le cas du développement électrique rural des États-Unis et d’Italie, et que les actionnaires de cette entreprise soient dédommagés. Car dans les conditions actuelles, et de la manière dont le gouvernement a fait face au problème, d’une part le droit correspondant à Jacques Dartout n’a pas été respecté, mais d’autre part, M. Orsini a été traité de manière inadéquate, car M. Orsini n’a plus la capacité, avec ce qu’il génère dans cette entreprise, d’effectuer les changements nécessaires pour que cette entreprise soit à l’avant-garde de la nouvelle Las Terrenas qui va se développer.
Cette tâche ne peut être résolue que par un monsieur puissant, qui s’appelle M. Argent.
Nous pouvons et sommes en condition de canaliser les ressources pour que, en collaboration avec le secteur commercial local dans une action solidaire, puisse avoir lieu l’achat de toutes les actions de cette entreprise et la transformer en une coopérative électrique. Cela permettra de garantir au village de Las Terrenas de l’électricité pour toujours, car cela inclut l’énergie renouvelable et personne ne va se voler soi-même. Lorsque les habitants seront propriétaires et qu’ils sauront que leur consommation va à générer un dividende qui va leur revenir, et si tout est bien organisé, ce sera quelque chose de prestigieux.
Parce qu’il faut respecter les droits de M. Jacques Dartout, mais aussi ceux de M. José Orsini. Il ll ne peut rien avoir de bon qui soit produit par la haine, la haine ne produit rien de bon.
Toute bonne entreprise alimentée par la haine finit mal, et j’espère voir un jour Jacques Dartout et José Orsini se serrer dans les bras, lorsque le village reconnaîtra que tous deux ont été les pionniers de l’électricité à Las Terrenas.
Avec ce que je dis, je ne prends la défense ni de l’un ni de l’autre, car tout le monde sait que Jacques Dartout compte sur mon soutien absolu et sur le soutien du groupe d’investisseurs qui sommes ici, car dans le cadre de cette guerre et de cette lutte, c’est lui qui a eu la capacité de nous convaincre de venir ici à Las Terrenas.
Souvenez-vous aussi qu’Orsini a un nom de famille qui pèse très lourd, qui est Bosch, et de plus, il mérite considération et le respect, et il mérite à son âge d’être traité avec affection.
Avec toute l’affection du monde, peuple de Las Terrenas, ouvre ton esprit et ton jugement pour que Luz y Fuerza soit une coopérative électrique.
Il y a beaucoup de scientifiques et de personnes très qualifiées qui vivent ici, et qui répondraient à l’appel. Le capital est là, maintenant il faut qu’ils aient la volonté de vendre les actions pour faire de cette entreprise une nouvelle entreprise, et s’ils restent, alors le gouvernement doit trouver une autre manière de les traiter, car à chaque fois que ces conflits sont relayés dans la presse, cela va à l’encontre du village de Las Terrenas et du pôle touristique.
Je pense donc que nous devons préserver l’environnement avec un Master Plan qui contiendra toutes les normes, et nous devons garantir l’électricité, et surtout faire du village de Las Terrenas une destination capable d’attirer les gros consommateurs, afin que le tourisme de grande consommation arrive à Las Terrenas et qu’il y ait un développement équitable.
Et ce qui est plus important que tout : il y a deux groupes qui sont très importants, mais tout le monde ne se préoccupe que du dernier, qui sont les voyageurs qui vont venir ici, et personne ne se préoccupe de ceux qui résident ici.
Il doit y avoir une intégration de la communauté au niveau touristique, il y a des modèles établis de ce qu’est le tourisme de village.
Par exemple, nous avons le privilège d’avoir la meilleure cuisinière de Las Terrenas, la meilleure master chef comme dit Jocelyn, qui s’appelle María. Sa mère l’a défié et lui a dit qu’elle cuisinait mieux qu’elle, et je lui ais dit, ne vous inquiétez pas, nous allons faire un projet avec vous, afin qu’elle puisse avoir la cuisine de Samaná gourmet.
Il a beaucoup de talent ici. Ce qu’il faut, c’est leur donner une opportunité et les laisser participer. Ici, il y a beaucoup d’étrangers qui aiment Las Terrenas et qui n’ont pas de capital à investir, mais ils ont le capital industriel : les connaissances.
Nous pouvons faire beaucoup de choses ici.
Lorsque je parle de la sorte, quelques personnes s’uniront avec émotion à mes paroles, et d’autres le feront plus tard, mais d’une manière ou d’une autre, si Las Terrenas avance, et si depuis ce morceau de terre nous pouvons faire un modèle écologique, pour générer des richesses qui envahissent toute la République, alors peu importe les mauvaises intentions, ou que certaines personnes ne nous acceptent pas, nous les accepteront avec la même joie que l’on va nous applaudir.
Nous allons travailler ensemble et avec l’aide de dieu, nous ferons de Las Terrenas le principal pôle touristique de la République Dominicaine et des Caraïbes, car il ne suffit pas d’avoir beaucoup de chambres, ou beaucoup de touristes, il faut amener des touristes qui consomment suffisamment pour qu’avec peu de chambres et peu de touristes nous ayons beaucoup plus de richesses pour les distribuer au sein des terreneros et des terreneras et que les entrepreneurs puissent également atteindre un niveau de développement susceptible de se refléter dans le développement de la République Dominicaine.
- Sylvain MAUFRAIS
- Le golf de Las Terrenas sera le plus grand projet de la région de Samaná. Quelles sont les étapes de réalisation, combien d’années va-t-il durer et combien d’emplois va-t-il générer ?
- Ing. Maximino BRITO LAZALA
- Le golf de Las Terrenas ne sera pas seulement le plus grand de la province de Samaná, notre objectif est de faire de Las Terrenas la capitale du golf des Caraïbes.
Lorsque je dis cela à un village qui a attendu pendant toutes ces années de voir devenir réalité le terrain de golf qui est là, on ne comprendrait pas si je n’explique pas clairement ce que nous faisons ici, depuis ce magnifique lieu que Dieu nous a permis d’occuper, depuis Loma Bonita.
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Le golf de Las Terrenas ne sera pas seulement le plus grand de la province de Samaná, notre objectif est de faire de Las Terrenas la capitale du golf des Caraïbes
Nous travaillons avec quatre cycles de travail. Nous avons achevé le premier cycle, qui est le cycle institutionnel.
Nous avons déjà déterminé de quelle manière nous allons diriger le travail que nous allons effectuer pour le développement, pour tout ce que nous allons faire à Las Terrenas, Sanchez et la Province de Samaná.
Nous avons déjà choisi les alliés stratégiques locaux, et nous avons établi un modèle qui va permettre que tant qu’il y aura un terrenero qui pourra être plombier, on ira pas chercher un plombier ailleurs.
Tant qu’un terrenero pourra être électricien, nous n’irons pas en chercher un autre ailleurs.
Tant qu’une terrenera pourra être serveuse, nous n’irons pas en chercher une autre ailleurs.
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Un des objectifs fondamentaux est que Las Terrenas soit le sujet de son développement, car il n’y aura pas de développement touristique sans l’intégration des habitants de Las Terrenas
Tant qu’il y aura un comptable, un ingénieur, un avocat, nous allons leur donner du travail en priorité, et pas seulement aux personnes individuelles, nous avons déjà commencé à recruter les entreprises locales dans la zone que nous allons développer, parce qu’un des objectifs fondamentaux est que Las Terrenas soit le sujet de son développement, car il n’y aura pas de développement touristique sans l’intégration des habitants de Las Terrenas.
Il ne s’agit pas de laisser aux habitants le motoconcho, ou les serveuses qui sont dignes et nobles, il ne s’agit pas non plus de laisser aux jeunes comme option la prostitution etc, il s’agit de créer des emplois dignes, et que les entrepreneurs, aussi bien les terreneros de naissance que ceux d’adoption participent à la nouvelle Las Terrenas.
Ce cycle a donc été complété. A présent nous sommes dans le second cycle, qui est le processus d’acquisition de la propriété de ce que l’on connaît comme le terrain de golf.
Pour cela, nous comptons sur l’aide de deux colosses, de deux français géniaux qui me divertissent tous les jours lorsqu’ils arrivent le matin, car il n’y a pas un jour où ils n’aient pas une histoire intéressante. Le grand Jacques Dartout et René Techer. Ils sont les figures principales qui ont travaillé avec nous et nous ont aidés en vue de l’acquisition du terrain de golf, qui est donc le second cycle.
Le troisième cycle est celui de l’achat des propriétés autour du terrain de golf.
Il y a eu un ensemble de transactions importantes qui ont permis à beaucoup de personnes qui avaient des propriétés qui n’avaient aucune perspective avec la vision actuelle de la décadence de Las Terrenas aient une possibilité, non seulement de vendre à bon prix leurs propriétés, mais aussi de participer immédiatement à l’essor de la nouvelle Las Terrenas. Il ne reste que deux propriétés avec lesquelles nous devons terminer ce cycle.
Dès que nous aurons complété les accords que nous avons passé avec eux, sera émise une note de promesse de paiement pour réaliser un escrow agreement bancaire qui va garantir que chacune de ces personnes, lorsque le processus de due diligence dont le but est de vérifier que les titres seront corrects aura touché à sa fin, recevra son argent.
Il s’agit donc du troisième cycle.
Nous avons donc parlé du premier cycle, qui est la partie institutionnelle : pour nos bureaux, la Casa de Lu, située près de la plage, va être notre siège corporatif, il s’agit d’un processus qui est en train de s’achever, et nous aurons d’autres bureaux de travail.
Nous avons donc les entreprises qui vont venir ici directement, qui vont être établies ici avec nous, aussi bien des entreprises locales de la République Dominicaine que des entreprises étrangers qui travailleront avec nous à temps plein. Nous comptons sur un groupe de cadres de haut niveau qui feront partie de notre grande action et qui arriveront petit à petit, et le moment venu, nous compterons sur la présence de monsieur Sergio Pino, qui est un homme prépondérant dans tout ce que nous sommes en train d’accomplir, et de son équipe de travail.
Le quatrième cycle est la grande surprise que nous avons pour Las Terrenas. Nous sommes en train de faire, de promouvoir et de parvenir à une alliance stratégique avec le terrain de golf existant, et les nouveaux terrains que nous allons y annexer, avec le terrain de neuf trous supplémentaires et au moins trois terrains de golf de plus que nous allons mettre en place et débuter dans un délai court dans toutes les alentours du Boulevard, afin de faire une alliance stratégique avec le principal centre de championnats mondiaux de golf des États-Unis.
Je vous laisse deviner de qui il s’agit.
Avec cette action uniquement sur le papier, il nous reste une autre action immédiate qui est de transformer Las Terrenas en une marque mondiale, mais cela a comme conséquence que Las Terrenas doit être une destination mondiale.
Lorsque nous parlons de
transformer Las Terrenas en une marque mondiale et de transformer Las Terrenas en une destination mondiale
, ce n’est pas une action individuelle de notre part, nous reconnaissons l’effort de tout ce que qui a été fait jusqu’à présent, même les choses qui auraient pu être mieux faire, ce sont des actions qui doivent être reconnues.Notre devoir est d’apporter tout notre soutien aux hôteliers, aux propriétaires de restaurants, aux propriétaires de petits commerces, à toutes les initiatives touristiques existantes ici, aux visionnaires qui ont lutté pour la préservation de l’environnement, en respectant les autorités, c’est-à-dire que nous ne venons pas ici pour dire aux gens comment faire les choses, car ce n’est pas une tâche que nous pouvons effecteur individuellement, il faut reconnaître ce qui existe déjà.
J’ai assisté à l’inauguration de la bibliothèque Anacaona, située dans la place du Supermarché Lindo, nous avons été invités par M. José Bourget.
Plusieurs musiciens sont venus et je leur ai demandé s’il n’existe pas une bande de jazz à Las Terrenas, ce à quoi ils m’ont répondu
non, nous ne pouvons pas vivre de la musique, car lorsque la saison haute s’achèvera, nous n’aurons plus de travail
.Il y a donc des bonnes choses qui amènent quelques difficultés. Le Boulevard a permis à tout le monde d’atteindre facilement Las Terrenas, mais cela a eu comme conséquence que le tourisme, et je vous dis ça avec une attitude réflexive, et en parlant modestement, c’est un commerce.
Lorsque l’on parle de « tourisme, soleil et plage », c’est très bien, la mangrove, le sable, les couchers de soleil, tout cela est un commerce.
En tant que commerce, s’il n’est pas bien géré, pas bien administré, il peut faire faillite.
Lorsque l’on parle de faire de Las Terrenas une marque mondiale, cela signifie qu’elle deviendra une destination mondiale, mais les choses qui sont nécessaires dans une destination mondiale, nous ne les avons pas.
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Faire cela implique que nous devons stopper la croissance désorganisée de Las Terrenas
J’ai eu la chance d’avoir ici à la maison un citoyen universel, Renato Bartolone, qui est le propriétaire du Restaurant Marco Polo de Paris, qui est considéré comme une des restaurants de style italien de plus haut niveau à Paris, et il me disait : lorsque je viens ici, je suis enchanté, mais j’aimerais rapporter à mes amis de Paris un cadeau, mais pas un cadeau qui me coûtera trois-cent pesos, j’aimerais qu’il y ait une boutique qui vendrait des cadeaux de qualité, un centre commercial, un théâtre qui accueillerait les mêmes spectacles que je peux voir à Broadway à New York, qu’il y aient des hôtels de cinq, six étoiles.
Faire cela implique que nous devons stopper la croissance désorganisée de Las Terrenas. ¿Pourquoi devons-nous stopper la croissance désorganisée de Las Terrenas ? Parce que vous me demandez quand nous allons voir des résultats.
Nous espérons conclure ce mois-ci l’étape du cycle deux, c’est-à-dire l’acquisition du terrain de golf, et tomber d’accord.
Mais même si nous travaillons d’arrache-pied, les résultats ne seront pas visibles avant un an, et malgré le fait que le terrain ait été débuté, cela fait dix ans que rien n’y a été fait, c’est une œuvre de terre, sur laquelle, avec le passage des eaux, beaucoup des choses qui avaient été tracées il y a dix ans ont été effacées.
Si nous ne faisons rien et Las Terrenas continue d’accueillir le tourisme qui dépense peu, qui loue une villa à dix ou quinze personnes, qui amène ce qu’il va manger, à cette date, les principaux sites emblématiques ne pourront plus continuer d’exister.
Alors, que reste-il au village ? Le fait de décliner également. Mais ce n’est pas seulement ca : souvent, ce type de tourisme promeut d’autres valeurs.
Alors, qu’allons-nous faire ?
Nous allons prendre une initiative que je vais exprimer clairement : nous comptons, de manière définitive, prendre sous contrat au moins soixante-quinze pour-cent de toute l’occupation possible à Las Terrenas, qui représente mille cinq-cents unités hôtelières, et avec les villas et autres logements quatre mille unités.
Si nous bloquons soixante-quinze pour-cent et laissons libre vingt-cinq pour-cent, nous allons amener nous-même le touriste que nous souhaitons amener, et les vols qui s’arrêtent en mai, des vols privés vont venir.
Mais nous allons promouvoir le tourisme de famille, celui qui consomme et non celui qui apporte des antivaleurs.
Que va-t-il alors se passer ? Ce n’est pas que nous ne voulons pas que celui qui n’a pas beaucoup d’argent participe au tourisme, mais nous ne pouvons pas offrir les ressources principales, pour que la croissance soit désorganisée, que tout soit rempli de poubelles, et que les possibilités de cette source de revenus soient détruites, pas seulement à Las Terrenas, mais dans la Province de Samaná et dans tout le pays, parce que nous n’avons pas la capacité de nous rendre compte que le tourisme est un COMMERCE et en tant que tel, il faut chercher la rentabilité pour être compétitifs.
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Il n’y aura pas la main-d’œuvre suffisante à Las Terrenas pour ce que nous allons employer
Cela va permettre d’employer un grand nombre de personnes. Rien que lorsque nous allons débuter la construction du terrain de golf, l’élargissement prévu, la construction du premier hôtel Riccarton en République Dominicaine – et je le dis sans peur, car Ron Garl est le meilleur ami du président de la chaîne Mariott, et ceux sont eux qui peuvent faire les apports nécessaires, et je suis sûr que comme tous ceux qui sont venus à Las Terrenas, lorsqu’ils viendront, ils voudront le faire – il n’y aura pas la main-d’œuvre suffisante à Las Terrenas pour ce que nous allons employer.
Je vous donne un conseil, et je suis parfois advisor financier de certaines personnes, celui qui veut faire de l’argent de la bonne manière, doit venir investir à Las Terrenas, parce que ce qui a été faire jusqu’à présent a été bon, mais quelque chose de bien meilleur l’attend.
Nous allons combattre les erreurs, pas avec des accusations et de la philosophie, ni avec des marches et des piquets, pas avec des conflits, mais en amenant l’unité et l’amour, car ce que nous pensons faire et ce que nous allons faire, c’est que comme investissement à l’achat du terrain de golf et des propriétés annexes, nous allons ajouter une tranche suffisante pour que l’addition de toutes les études qui ont été faites sur Las Terrenas de ce qui doit être fait, et de la vision que nous apportons, avec les entreprises et notamment celles que je t’ai citées de land planners nous faisions un projet de Las Terrenas suffisamment intéressant pour faire un changement.
Je t’assure que la première tranche ne va pas être moindre de dix millions de dollars, et dix millions de dollars bien organisés sont suffisant pour réorganiser et nettoyer le rio, mais pas en affrontant ceux qui vivent là, mais en développant un projet de logements privé, et en leur achetant, et qu’ils achètent alors. Il faut aussi honorer ceux qui ont lutté pour le río, José Bourget, il faut lui donner une opportunité pour mettre en pratique ses idées avec le capital entre les mains.
Je veux dire quelque chose que certaines personnes ont mal interprété. Actuellement, la personne qui a la responsabilité de conduire la municipalité, est la Doctora Mariana Vanderhorst Galván. Nous ne pouvons pas nous assoir et attendre que les élections du quinze mai passent et que le seize août ait lieu la prise de possessions du nouveau maire ou d’elle-même en tant que maire pour commencer à agir. Nous devons travailler avec les autorités, et elle fait partie des personnes qui a fait un pas vers l’avant.
Quel a été ce pas ? L’autorité et le pouvoir qu’elle a elle l’a mis au service de Las Terrenas. Elle s’est rapproché de nous, elle s’est rapproché des investisseurs, elle a fait une proposition et l proposition a été approuvée. Cela signifie que nous allons travailler avec Mariana Vanderhorst car c’est elle la maire. Si le peuple la choisit, et si le peuple considère qu’elle peut le représenter et qu’elle a le mérite nécessaire pour continuer à son poste, nous continuerons à travailler avec elle, mais si le peuple souverainement considère que ses adversaires ou que les autres candidats qui ont aussi du mérite plus que suffisant pour le faire, doivent être élus, alors nous allons travailler avec eux.
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Alors, terreneros et terreneras qui me regardent, ne me croyez pas sur parole, soyez attentifs et regardez ce que nous faisons et ce que nous allons faire
En attendant, nous faisons attention, car nous sommes en pleine campagne électorale, et donc toute action que nous faisons peut être interprétée comme le fait que nous ayons un favori. Nous devons respecter la loi, et c’est pourquoi dans cette maison nous avons invité le chef de la police et nous avons fait un diner en présence d’un groupe d’invités spéciaux et nous avons reconnu le travail qu’il effectue, et nous allons respecter les autorités, nous allons rencontrer les conseillers municipaux, nous allons leur montrer la vision que nous avons, mais nous ne pouvons pas attendre le seize août. C’est impossible. Nous demander cela, c’est liquider la possibilité de développement de Las Terrenas, parce que sur le marché de capitaux, le temps vaut souvent beaucoup plus que l’argent.
Alors, terreneros et terreneras qui me regardent, ne me croyez pas sur parole, soyez attentifs et regardez ce que nous faisons et ce que nous allons faire
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Nous ferons ensemble une nouvelle Las Terrenas
Nous ferons ensemble une nouvelle Las Terrenas, nous ferons de ce superbe espace une grande poésie, où l’amour sera présent dans a vraie grandeur, et où les haines s’effaceront, où il n’y aura pas de place pour la démagogie, la corruption, la prostitution, la drogue ni le mensonge, et nous ferons en sorte que toute personne qui viendra sortir de l’argent d’ici comprenne qu’il doit laisser une partie pour chaque enfant pieds nus, pour chaque mère qui a besoin d’un emploi, pour chaque père qui a besoin d’un travail, pour la mangrove, le sable, la verdure et les couchers de soleils.
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Que toute personne qui viendra sortir de l’argent d’ici comprenne qu’il doit laisser une partie
N’ayez aucun doute sur le fait que la décision que nous avons prise est définitive. Je suis un ami personnel du Président de la République, mais je ne suis pas arrivé ni avec le bouclier du Palais National, ni d’une partie du gouvernement, je suis venu en étant conscient qu’il faut faire quelque chose qui changera véritablement les choses, et Las Terrenas sera le premier pôle touristique de la République Dominicaine pour le tourisme de luxe.
Las Terrenas sera le premier pôle touristique de la République Dominicaine pour le tourisme de luxe
- Nous verrons les juifs millionnaires et multimillionnaires venir en vacances à Las Terrenas. Nous verrons les japonais, nous verrons les différents groupes des États-Unis et nous verrons le tourisme de famille, et nous allons tous prospérer ensemble au nom du Dieu qui a créé les ciels et la terre.
- Merci pour cette opportunité.
Nous serons solides pour accomplir la volonté de Dieu, qui est de travailler pour la Patrie et de travailler pour nous.
Merci beaucoup.
- Sylvain MAUFRAIS
- Parfait. Merci beaucoup ingénieur de nous avoir reçu ici et j’attends la prochaine interview.
- Ing. Maximino BRITO LAZALA
- Si on me laisse dans le village ! Merci à vous et merci à Lucie qui a coordonné tout le travail, qui a monté le set, merci à Sergio et à son épouse qui ont offert cette orchidée à une dame distinguée, et merci à vous pour m’avoir donné de votre temps. Je vous assure définitivement que nous n’allons pas vous décevoir.
Las Terrenas Live, traduction Lucie Sabine Houdayer Descotes, Vice Versa Traducciones, le 14.04.16
Vidéo de l’interview avec l’ingénieur Maximino Brito Lazala
Première partie
Disponible sur YouTube en espagnol : https://youtu.be/RHp0l3UnkuA
Deuxième partie
Disponible sur YouTube en espagnol : https://youtu.be/q06OL-HQ9uE