Si j’étais…

Si j’étais Danilo Medina :

Avec ou sans accord, je demanderais d’installer les nouvelles lignes d’interconnexion parce que c’est ce qui est correct et pour le simple fait que le monopole n’est pas sain à Las Terrenas. Parce que la province a besoin d’être interconnectée dans sa totalité et parce que c’est une condition nécessaire pour le développement. Le coût de 4-6 millions de dollars US est peu cher comparé au prix du sang qu’a payé la population.Danilo Medina

J’accepterais que Las Terrenas a été traité injustement par pure incompétence gouvernementale face à un fournisseur qui a fait tout son possible pour enfreindre la Loi. Je comprendrais qu’une réduction IMMÉDIATE du prix du kilowatt est une atténuation aux exactions commises à la fois par Orsini comme par le même gouvernement durant les vingt dernières années. La population n’est pas fautive. Je baisserais le kilowatt au même prix que celui des usagers de Santa Barbara de Samaná et Sánchez.

J’accorderais une subvention d’urgence. Les chiffres sont clairs, si les utilisateurs de Las Terrenas reçoivent une certaine forme de subvention ciblée (disons tous ceux qui paient moins de 5000 pesos par mois) alors nous parlons peut-être de 10 millions de pesos (approximativement ou 2000 pesos par utilisateur). Si l’installation de nouvelles lignes d’interconnexion prenait 10 mois alors le coût de la subvention d’urgence représenterait à peine 100 millions de pesos par an. Si on l’établit de manière échelonnée jusqu’à ceux qui paient 50,000 RD$ par mois, ce serait probablement le double. Mais un total de 100 à 300 millions de pesos par an ce n’est rien pour un gouvernement qui a besoin de comprendre que depuis plus de 20 années l’inattention du gouvernement envers Las Terrenas nous a coûté à tous des milliards de pesos. Nous avons payé notre partie pour l’incompétence du gouvernement, maintenant qu’ils payent UN PEU.

Si j’étais le sénateur Prim Pujals, le gouverneur Enriquillo Lalane, la maire suppléante Mariana Vanderhorst, les députés Morales et Jazmín, ou n’importe lequel des candidats politiques qui abondent en ce moment :

Je ne mettrais pas mon nez dans cette affaire. Cette lutte c’est celle du peuple. Comme ils n’ont rien fait jusqu’à présent, il est préférable qu’ils restent sans rien faire à partir de maintenant, parce qu’ils seront soupçonnés de démagogie. Asseyez-vous, messieurs, et apprenez. J’aimerai susciter la réflexion profonde.

Si j’étais l’un des 50 clients de Luz y Fuerza qui paye des centaines de milliers de pesos par mois et des millions de pesos par an :

Je rejoindrais l’initiative de ne pas payer jusqu’à ce que le gouvernement intervienne comme le demande la plupart. Si la totalité de ceux qui paient la moitié des près de 50 millions de pesos de facturation mensuelle à Luz y Fuerza s’unissaient au peuple, le problème fondamental serait résolu. Le problème principal c’est que nous avons un entrepreneur fondamentalement en guerre contre le peuple. Je comprendrais que comme entrepreneur et investisseur j’ai besoin d’un service fiable, mais qui ne devrait pas se faire au détriment d’un service injuste pour la majorité. Je me laverais les yeux pour voir que même s’il ne semble pas juste et s’il ne doit pas être mal interprété, le message est écrit sur le mur: les gens sont prêts à tout. Qu’en est-il des entrepreneurs ?

Si j’étais Mariana Vanderhorst ou n’importe lequel de ses conseillers :

J’accepterais d’avoir participé. Nous aurions du prêter attention, nous aurions du nous arrêter et enquêter. Nous aurions du ouvrir le dialogue, nous aurions du participer à la lutte, nous aurions Mariana Vanderhorstdu travailler ensemble pour chercher des issues sensées. Si je ne suis pas prête à admettre ce j’ai fait il vaut mieux démissionner. Les gens reconnaitront sûrement cette erreur parce que l’erreur est humaine, mais rester dans le déni n’est pas seulement maladroit sinon le fait de se moquer de le population. Arrêtez de chercher des boucs émissaires. Nous avons commis une grave erreur de jugement. Point. Je me consacrerai à l’étude du Principe de Peter http://fr.wikipedia.org/wiki/Principe_de_Peter

Si j’étais un usager de Luz y Fuerza :

Je ne paierais pas la facture d’électricité jusqu’à ce que le gouvernement intervienne comme il se doit. Je payerais ma facture à une entreprise juste, dans un système juste, avec les garanties d’un service juste, et jusqu’à ce que cela n’arrive, je resterais sans payer. Je parlerais, je manifesterais et apporterais mon soutien à la lutte.

Si j’étais un citoyen étranger à Las Terrenas :

Je prendrais la décision de prendre une part active dans ce combat et je rejoindrais les centaines de personnes qui l’ont déjà fait. Je m’informerais auprès d’une source fiable, pour éviter les malentendus. Je prendrais la décision de ne croire EN AUCUN CAS à tout ce que me dira Orsini ou son entreprise.

Si j’étais Eduardo Quincoces, surintendant de l’électricité :Eduardo Quincoces

Je réviserais les termes du dossier présenté en Septembre 2011 par l’organisation El Frente de Organizaciones Sociales Pro-Derechos del Consumidor Eléctrico de Las Terrenas, dans lequel sont énumérés et reposent les preuves de plus de 20 violations de la Loi sur l’électricité, la plupart desquelles sont restées identiques après qu’ait été donné la concession à Luz y Fuerza.

Si j’étais Leonel Fernández :

Je demanderais pardon aux gens pour avoir accordé une concession à une compagnie dénuée de fondement pour la recevoir.

J’offrirais à la population quelques 50 millions de pesos pour atténuer les conséquences d’une telle action néfaste.

Si j’étais Milagros Ortiz Bosch :

Je m’écouterais en train de dire toutes ces belles paroles que je mentionne dans mon programme Z101 tous les soirs à 19 heures. Tous ces mots qui parlent de la transparence, de la justice, des solutions durables.Milagros Ortiz Bosch

J’arrêterais de donner un soutien politique à une personne qui ne le mérite pas.

Je reconnaîtrais que tout ce que j’ai fait politiquement pour soutenir l’Ing. José Oscar Orsini Bosch à travers les forces de l’État, depuis les ministres, en passant par les sous-ministres, la Justice, la Police nationale et les forces incontrôlables, a été une insulte à la population de Las Terrenas et a sali profondément tous les jolis mots que je dis à la radio.

J’arrêterais de dire de belles paroles sur la radio. Plus encore, je fermerais ce programme. Tout, absolument tout un jour sera connu. Quelle honte ! ! !

Si j’étais Orsini :

Je n’ose même pas y penser…

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